Tristan de Valerne [élève]

Nom : De Valerne

Prénom : Tristan

Âge : 15 ans

Apparence Physique : D’une beauté ténébreuse, le jeune homme est terriblement attirant et charismatique. Il dégage un charme magnétique qui fascine et attire. Assez grand pour son âge (1m80), il est plutôt mince et élancé (environ 75kilos) et musclé tout en finesse.
Il a un visage aux traits fins et expressifs, de grands yeux d’un noir d’encre où danse une lueur de tristesse en permanence. Son visage est sévère et les seuls sourires qu’il daigne adresser sont le plus souvent teintés d’ironie ou de cynisme. Enfin, il porte ses cheveux noirs long et souvent en bataille ce qui ajoute à son charme. Souvent habillé de couleurs sombres, il porte fréquemment des jeans qui moulent à la perfection son anatomie et des t-shirts ou chemises parfaitement coupées. Bref, Tristan pourrait être la coqueluche des adolescentes s’il n’avait pas l’air si triste et dangereux en même temps.

Caractère : Le jeune homme a exactement le caractère qui va avec son physique ténébreux. Il est ombrageux et plutôt solitaire. Il est arrogant et cynique, se moquant de tout et de tout le monde. Supportant mal l’autorité, il se rebelle souvent ce qui lui vaut maints ennuis. Il peut se montrer charmant, comme odieux, tout dépend de son humeur du moment. Sans cesse sur le qui vive, il paraît froid, mais c’est pour mieux cacher ses états d’âme. Il arrive que son masque d’arrogance se fissure et que son visage reflète ses tourments. La seule chose qu’il n’arrive pas à contrôler, c’est son regard, Il reflète toujours tristesse et culpabilité. Solitaire, il n’a aucun ami et ne cherche pas à s’en faire. Néanmoins, il est loyal. Celui ou celle qui saura l’approcher se fera un ami véritable et sincère. Mais au fond de lui, plane le spectre de sa colère incontrôlée, ce qui le mortifie et le pousse à éviter tout contact avec les autres.

Histoire : L’histoire de Tristan aurait pu être un vrai conte de fées. Il avait tous les éléments pour cela. Mais le destin en voulut autrement. Pourtant, tout avait bien commencé…
Le jeune homme naquit par une nuit de tempête. La neige fouettait les carreaux de la salle d’accouchement. Isabelle de Valerne était en plein travail. Après plusieurs heures d’effort, parvint la délivrance et la naissance du petit Tristan. Son père, Julien de Valerne fut fou de joie à la naissance de ce fils tant espéré. Cela faisait des années qu’il était marié à Isabelle et qu’aucun enfant ne voyait le jour ! Mais enfin, grâce aux progrès de la médecine, leur rêve prenait corps. Les cinq premières années de son existence furent un véritable bonheur ! Choyé par ses parents, le garçon ne manquait de rien. C’est alors que commença la longue liste de ses malheurs.

Son père mourut d’une crise cardiaque peu après qu’il ait fêté ses cinq ans. Surmené par son travail (il était patron d’une grande multi-nationale), son cœur lâcha, et il abandonna ainsi femme et enfant. C’est à partir de là, que le garçon se fit plus solitaire et taciturne. Sa seule passion était le violon, passion venue de sa mère qui avait été une grande virtuose. Par cet instrument, il parvenait à véhiculer ses émotions, à les laisser éclater au grand jour au rythme des plaintes lancinantes du violon. Il vécut ainsi encore 5 ans, seul avec sa mère. Mais, elle se remaria avec un homme qui avait travaillé avec son mari et qui gérait maintenant l’entreprise familiale. Il était beau, distingué et semblait follement épris. Il se montrait plutôt indifférent avec Tristan. Et cela lui convenait parfaitement ! Les premiers mois du mariage furent idylliques. Mais l’homme buvait et l’enfer commença. Quand il n’était pas ivre mort, il exerçait son autorité sur sa femme et Tristan, les frappant à la moindre contrariété. Le jeune homme se mit à quitter la maison de plus en plus souvent, allant traîné Dieu sait où, mais loin de ce beau-père violent. Il fréquenta des voyous, s’essaya aux drogues et alcools, devenant de plus en plus insolent. Sa mère décida de l’envoyer en pension afin de le remettre dans le droit chemin. Cela marcha pendant un temps. Il avait 14 ans, était un excellent élève, malgré son peu d’assiduité en cours. Mais son insolence et sa rébellion le firent renvoyer de la pension et c’est maussade, qu’il revint à la maison. Son beau-père ne s’était toujours pas calmé, bien au contraire. Tôt ou tard, un accident surviendrait… ce fut tôt.

Un soir, son beau père, encore ivre, se mit à frapper Isabelle, parce qu’elle avait eut l’audace de lui répondre. Ne supportant pas le spectacle, l’adolescent se rua sur cet homme qu’il haïssait. Il se battirent brièvement, puis Isabelle voulut s’interposer, mais Tristan la repoussa, imperméable au moindre raisonnement. Sa mère trébucha et s’étala dans la cuisine, sa tête heurtant violemment la marche. C’est ainsi que mourut Isabelle. Tristan, frappa son beau-père encore et encore, jusqu’à ce qu’il devienne tout mou sous lui. Alors, il se calma et recommença à penser. La colère l’avait totalement aveuglé, il était devenu une autre personne en l’espace de quelques secondes. Son regard se posa sur sa mère et l’horrible réalité lui sauta alors aux yeux. Désespéré, mais les yeux irrémédiablement secs, il appela la police, expliqua ce qui s’était passé. Les meilleurs avocats ce jetèrent sur cette affaire. Il fut acquitté. Mais incapable de revenir sur les lieux du drame, il décida de partir, seul, comme il l’avait toujours été. Grâce à l’immense fortune de son père, l’argent n’était pas un problème.

Le soir même de son départ, alors qu’il allait camper en forêt, il prit conscience de ce qui était arrivé et de ce que cela entraînait. Il était un assassin. Et il avait tout perdu en perdant le contrôle. Quelle bête immonde dormait, tapie en lui, attendant de surgir lors d’un moment de fureur ? L’acquittement ne changeait rien à ce qu’il pensait. Il pleura, longtemps. Puis, il sortit le violon de sa mère, seul souvenir qu’il garderait d’elle, et se mit à jouer sa peine. Il faisait nuit, la lune, énorme et pleine, éclairait les bois. Un vieil homme s’approcha alors de lui, envoûté par cette plainte. Ils discutèrent, malgré la méfiance du jeune homme. Puis, il se pencha vers son oreille et lui murmura son vrai nom. Il expliqua à Tristan ce que cela signifiait.

C’est comme cela que le jeune homme arriva par un matin de septembre à Tasmarya.

'Vrai nom' : tigre de Sibérie

Merci!