Tasmarya, la ville du vieux sorcier
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Tasmarya, la ville du vieux sorcier

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 Gaby Golden

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Gaby Golden
Élève de 1° année
Gaby Golden


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MessageSujet: Gaby Golden   Gaby Golden EmptyLun 27 Fév à 0:52

[Je m'excuse : J'ai été contrainte d'y mettre deux pages...]

Nom : Golden

Prénom : Gaby

Âge : 15 ans

Sexe : Féminin

Apparence Physique : Le physique de Gaby est celui de son caractère, avec son visage blanc et constellé des petites taches de rousseurs, qui participe à lui donner un air enfantin. Elle manque de fer, c'est pourquoi elle est pâle. Son visage est de forme arrondie, celà aussi lui donne une tête de petite fille. Souvent, elle étend sur ses lèvres un charmant sourire de ses lèvre roses, montrant des petites fossettes, et des dents un peu grande, ce qui lui avait souvent valu le surnom de "lapine" ou d' "écureuil". Elle a généralement un air sympathique. Son visage est très expressif. Ses yeux sont d'une délicate teinte bleue sombre, comme le ciel au soir quand la nuit commence juste à tomber et les étoiles à apparaître. On pourrait d'ailleurs dire que les étoiles, elle les a, dans ces yeux brillants et profond, pailleté de bleu argenté sur le fond du crépuscule. Elle les maquille rarement, étant assez "nature". En fait, quand elle s'occupe de se maquiller, c'est très léger, ne voulant pas avoir l'air de la petite Lolita de service. Elle a jadis porté des lunettes, mais elle ne les met plus, estimant qu'elle y voit très bien comme celà. Sur ce visage sympathique, sur la joue droite, on peut voir un tatouage noir. Elle en a également sur le bras droit et sur la cuisse gauche. Elle a des superbes cheveux blonds or, comme le blé en été, à la moisson. Il brillent comme des flammes, des flammes qui éclairent et réchauffent, du feu solaire, pourrait-on dire. Elle est petite et mince, n'a pas des mensurations extraordinaires, mais elle s'en fiche bien. Quel que soit ses habits, elle a toujours une sorte de beauté gentille. Pas le genre corps à atticher tout le monde, simplement le genre qui attendrit, peut-être bien, d'ailleurs, précisément à cause de son air enfantin. Elle s'habille en général en couleur d'azur, ou en gris, et plutôt léger sans être provoquant.

Caractère : Le caractère de Gaby se remarque au premier coups d'oeil, son apparence physique le trahissant immédiatement. Elle est, en effet,, aussi sympathique qu'elle en a l'air. Ouverte et gentille, elle n'hésite pas à aider tout le monde, et tend même la main aux gens qui lui font du mal. En effet, elle est incapable de rancune, et va même jusqu'à être au bord du complexe d'infériorité. En effet, elle n'est pas de ceux qui s'offusque quand on leur suggère que leurs problèmes peuvent venir d'eux-même : Au contraire, elle est capable de se porter responsable de tous les méfaits des autres, ce qui lui a valut quelques moqueries. Elle estime toujours que ce sont les autres qui ont raisons, et qu'elle seule à tort. Elle est strictement incapable de haine, elle aime tout le monde, sauf elle, c'est pourquoi certains disaient en riant aux éclats que c'était une vraie sainte. Elle se faisait elle-même la Bouque Emissaire de tout son entourage. Elle est assez intelligente, aussi. Elle est cependant extrêmement naïve, prête à gober à peut près n'importe quoi, et aussi, elle est d'une sensibilité morale extrême, et peut se mettre à pleurer et à s'excuser pour n'importe quelle mauvaise raison. Elle n'a strictement aucune confiance en elle-même, ce qui est d'ailleurs sont problème principal. Elle se passionne pour la chanson et la poésie, mais, plus encore, pour la photographie. Quand quelque chose lui fait peur, la surprend, qu'elle a du mal à l'admettre ou qu'elle trouve tous bêtement quelque chose joli, Clic ! Elle le photographie. Son appareil ne la quitte jamais. Elle aime aussi faire la cuisine. Très douce, elle ne supporte pas la solitude, ne s'énerve jamais. Quand elle se "moque", c'est toujours de façon gentille. Elle aime la vie de famille, et considère tout le monde comme sa famille. Elle est très influençable aussi, et peut changer de comportement pour un simple mot de quelqu'un. Elle ne manque pas pour autant de sens de l'humour.

Histoire : 4 août 2181, des cris se firent entendre au beau milieu d'une journée qui aurait sûrement été ensoleillée si le soleil n'était pas perpétuellement à peine discernable derrière le fichu nuage toxique qui, depuis longtemps, obstruait le ciel désormais blanc du royaume de Mortelune, lequel royaume s'étend de la suède à l'Espagne au Sud et à l'Oural à l'est.
C'est au beau milieu de Hargion, la capitale, que naquit une petite fleur blonde, Gaby, entre deux parents qui, somme toute, étaient plutôt content, malgré le petit défaut : C'était une fille.
Or, avec la pollution et tous les problèmes de l'époque, il était plutôt préférable d'avoir un garçon, pour prendre la suite de la famille, et la majorité des femmes étant devenues stériles, c'était toujours mieux.
Mais enfin, un enfant, de quelques sorte que ce soit, c'est déjà pas mal, non ? Faisait remarquer l'oncle Théophile, toujours prêt à faire remarquer le bon côté de chaque chose à son frère, Alfred, le jeune père. Avec qui il s'entendait si mal.
Alfred était tailleur sur mesure. Le plus réputé de la ville, même. C'était lui qui avait même l'immense privilège de vêtir le Roi, Craint par tous, Vénéré par les autres, et haï par le peu qui reste. Mais personne n'aurait jamais eu le toupet de faire quoi que ce soit contre cette Majesté. C'était imprudent. De plus, seul les basses classes auraient été capables, au niveau numérique, de submerger le palais sous leur sainte colère, mais voilà, il se trouvait que pour se plaindre, il faudrait avoir conscience d'une injustice. Ce n'était pas le cas.
Les seuls qui pouvaient haïr le prince sont les nobles jaloux, mais un noble est un solitaire. Et pas question bien sûr de perpétrer un quelconque attentat, le garde du corps personnel du Roi, quoique petit et nabot d'allure, faisait très bien son métier. Quand aux classes moyennes, les bourgeois, (commerçants pour la plupart) eh bien... Ils étaient assez occupés comme ça à gagner leur vie tant bien que mal !
Bref, au fond, tout ceux qui pensaient à faire un coups d'état n'avaient pas le temps, ou étaient trop seuls, trop éparpillés, ou simplement trop couard. Et il n'était pas question d'attendre la mort du Roi : grâce à une équipe de médecins de premier ordre, qui ne cessaient de tout enlever chez le souverain pour y mettre des pièces de rechanges en meilleur état, il avait l'air, à 92 ans, d'en avoir une vingtaine. Où s'arrêtera le progrès ? En tout cas, si on voulait attendre un changement de souverain, il faudrait attendre un certain temps...
Enfin, ce paragraphe était ici pour vous renseigner sur l'environnement, aussi charmant soit-il. Mais en attendant, Alfred, étant de fait plutôt fortuné, vivait tranquillement sa vie de bourgeois, et taillait gentiment des costumes pour les nobles. Et Gaby n'avait pas à s'en faire : Elle pouvait avoir à peut près ce qu'elle voulait, si elle le demandait à Rose, sa mère, parce qu'Alfred, lui, refusait généralement tout d'un bloc, quand sa femme ne s'occupait pas des négociations. Il était dès lors inutile, Gaby s'en était vite aperçut, d'arriver devant lui et son super tissu bleu ultra-résistant et authentiquement synthétique en criant en un irrémédiable braiement "Salut P'pa, est-ce que je peut aller au ciné ce soiiiiiiir ?" Pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait rien de mieux pour s'attirer un "non" hargneux, et un bonne gueulante parce que, comme il a trop pris de café, il est un peu sur les nerfs, le cri l'aura fait sursauter et il aurait loupé la délicate découpe d'un complet rose bonbon ultra-cher, au tissu ultra-léger, ultra-doux et ultra-rare à trouver, et que par conséquent, le très inconséquent individu l'ayant fait sursauter lui aura fait gaspiller beaucoup de l'ultra-supra-exceptionnel tissu rose, le client étant sans doute très grand ou très gros, voire les deux, enfin bref ça fait beaucoup de tissu gâché. Lui parler de rattraper ça en recoupant juste assez pour qu'on ne voie pas la rature ? Ah ah, la plaisanterie ! Un vêtement Golden se doit évidemment d'être la perfection même. Au millimètre prêt. Gaby en a fait trois fois les frais, faisant louper la première fois une superbe veste du tissu le plus blanc, une robe de veuve du noir le plus noir et une autre robe, du rose le plus écoeurant pour n'importe qui qui a le moindre goût. Ce qui n'était pas le cas de tous les clients.
Quoiqu'il en soit, irrémédiablement, au lieu de finir la journée chez une amie, au cinéma ou n'importe où d'attrayant, Gaby se retrouvait bouclée pendant une période proportionnelle au courroux du père multipliée à la diplomatie de l'entourage, en cabinet de pénitence, une petite pièce tout grise sans fenêtre et sans meubles, où le Roi Suprême était l'ennui. Son père ne la battait pas, au pire elle se recevait trois baffe, mais s'ennuyer une semaine dans un cabinet n'était pas le mieux. En fait, si l'entourage favorable à la petite fille était convaincant, en règle générale, il refaisait sa pièce de tissu depuis le début et la relâchait dès qu'il avait fini de découper, avec une bonne engueulade, juste pour le principe.
Gaby, cependant, n'étant pas complètement stupide, prit vite l'habitude de plutôt demander à sa mère, pendant le dîner, par exemple. Immanquablement, c'était ce genre de spectacle : (je met en citation pour davantage de clarté)

Citation :
Silence tout d'abord. Pourquoi ? Pour la simple raison qu'en fait, personne n'a rien à dire. Autour de la table, il y a la petite famille, simplement : Théophile, qui trouve naturellement la soupe trop chaude, mais qui a préparer le repas, puisqu'il est bien le seul à savoir cuisiner, Alfred, qui fait semblant de n'avoir pas fin et évite toute substance liquide (il ne voudrait pas que sa plus "belle" veste kaki ne soit souillée par de la sauce malveillante) Rose, qui s'est installée plus tard que tous le monde parce qu'elle avait eu du mal à faire la limonade familiale (ben oui, le temps d'attraper les citrons... C'est sauvage, un citron...) et Gaby, Gaby qui attendait le plat de résistance, pour finalement demander, en regardant sa cuiller à soupe avec une certaine intensité :
- Est-ce que je peux aller au restaurant avec Amy et ses parents, demain ?
Un silence lourd comme vingt kilos de plomb, et au moins aussi dense, tombe alors sur la table, qui résiste au choc. Elle ne lève pas la tête, à ce moment-là, Rose. Elle devine qu'au dessus de la table, sa discute ferme des yeux, à deux contre un. Entre le père, qui dit évidemment "Non." de son regard de fer, et les deux autres qui cherchent à le convaincre de dire "oui". ¨Tout cela pour finir avec :
- D'accord, mais pas un trop cher. Pas question que ton gaspille mon portefeuille pour manger plus qu'il ne le faut.
Dit d'une voix sèche et montrant bien que, s'il avait été tout seul à décider, c'était même pas la peine d'en rêver...


Dernière édition par le Sam 4 Mar à 17:59, édité 1 fois
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Gaby Golden
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MessageSujet: Re: Gaby Golden   Gaby Golden EmptySam 4 Mar à 17:58

A cinq ans, commencèrent quelques problèmes chez Gaby. Elle avait, en effet, des incisives quelques peu excessivement développées. Si son entourage familial ne s'intéressait guère à l'apparence physique de la petite, il n'en était pas de même pour ses camarades de classe. Cinq ans, c'est l'âge où, pour la première fois, elle rentra à la maison, en pleurant abondamment, en s'attirant des regards surpris de toute l'assistance, c'est à dire de son père, de son oncle et de sa maman. Elle alla immédiatement se consoler auprès des deux derniers, excitant une furieuse jalousie chez le premier, qui aimerait qu'on ne le prisse pas pour un mauvais père, et l'impression fâcheuse que sa fille n'avait pas confiance en lui le rendait très amer. Il ne trouvait pas ça normal qu'elle lui préfère son frère. Qu'elle cherche le réconfort auprès de Rose, d'accord, c'est sa mère. Mais pour ce qui est de son oncle, non, non, ça n'est pas normal. C'est peut-être ça qui le poussa à demander en premier :
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Ça ne va pas ?
Il avait essayé d'avoir le ton le plus doux possible. Il s'approcha un peu, puis essaya de faire discrètement s'éloigner son frère. Il ne pouvait décidément pas le supporter. Il passa finalement un bon quart d'heure à se faire dorlotant dans le seul but de se voir glorifié. L'une de ses mains était posée sur l'épaule de sa fille, et l'autre était toute entière occupée à repousser Théophile qui ne comprenait plus grand-chose. Il se taisait cependant : Le moment n'était pas à la bagarre. En plus, la petite fille, ce cher petit chaperon rouge, venait enfin de cracher ce qui la faisait tant souffrir :
- Il... Ils m’ont traité de lapin !
Soulagement général. Tout le monde s'attendait à bien pire que ça.
Mais en effet, au milieu de l'après-midi, à l'école où elle avait le privilège d'aller (car l'école est payante, et donc réservée aux enfants de riches, on pouvait considérer que seulement savoir lire est un privilège) un garçon, ne connaissant pas son nom, ne savant donc comment l’appeler pour lui demander un crayon, n’avait pas trouver autre chose que de lui lancer :
« - Hey ! La lapine blonde ! Passe moi un crayon, steuplay ! »
La destinataire était immédiatement devinable : Gaby était la seule blonde de la classe. Comme tout s’entend dans une salle de classe, dès la sortie des cours, dans la rue, tout les camarades de classe de gaussèrent bruyamment d’elle, disant qu’elle était une lapine, et mettant leurs dents supérieures par-dessus leur lèvre inférieure, afin de mimer le rongeur. Gaby se précipita alors chez elle, la tête dans les mains, sanglotant de toutes les forces dont pouvait disposer une gamine de cinq ans et demi, pour finalement en arriver à pleurer entre sa maman, et son papa qui essaye de mettre Théophile bien loin de ces histoires (Juste pour garder la vedette) et qui, entendant qu’on a simplement traité de rongeur son petit chaperon rouge, se raidit d’un coup, chose que Gaby ne pouvait pas voir. Voilà ou le pauvre Alfred en était : Il a patienté un quart d’heure a redouter de tas d’horreurs qu’on ne peut même décrire, et voilà qu’on lui annonce un simple problème émergeant d’une classe de gamins, qui, par définitions, ne font que des broutilles. Voilà ce qui le raidit. Il respira un grand coup, pour évacuer sa pression, et articula, essayant de RESTER CAAAAAAAAALME et de conserver son ton doux de Papa-gâteau :
« - Mais… Tu sais ce n’est pas si grave, ça, tu ne va pas te laisser abattre pour ça, hein, dis moi ? »
Il ne reçut pas de réponse…
Pendant quelques jours, elle revint à la maison de la même façon et, au bout d’un moment, arrêta tout net de parler. Ce fut tout d’abord une grande campagne dans la famille : Celle d’obtenir quelques mots.
De concert, les trois cohabitants de la demeure la couvrirent de cadeaux divers, du petit jouet au gros chien, en vain, parce qu’elle refusait obstinément de dire trois mots. En fait, elle se contentait de regarder le sol toute la journée, comme s’il était fascinant à regarder.
Elle ne reparla en fait que lors de son sixième anniversaire, après cinq semaines de grands sermons paternels, parce que « n’est-ce pas, si tu t’imagine qu’en ne pipant mot, tu va arriver à quelque chose dans la vie, eh bien, ma fille, détrompe toi, et met-leur des coups de pieds, ça sera plus efficace ». C’était toujours le même discours. C’était même plutôt irritant de voir qu’il aurait, lui, justement, été tout autant efficace en ne disant rien.
Ses premiers mots furent des excuses, qui durèrent dix bonnes minutes, avant que son géniteur n’y mette fin, scandant que « Oui oui c’est très bien tout ça mais il faudrait manger ce gâteau avant que tout le monde soit en pleurs ».
Au bout d’un temps, la poire accompagna le lapin dans les insultes courantes. Cette fois-ci, elle continua à parler, du moins quand elle avait quelque chose à dire. Comme elle continuait de pleurer beaucoup, Alfred, dont la patience n’était manifestement pas la vertu principale, se mit à dire régulièrement qu’elle ne faisait pas grand-chose pour qu’on cesse de l’insulter, aussi. C’est pourquoi, à son grand dam, Gaby préféra se consoler en allant plutôt vers Théophile son oncle, qui était nettement moins sur les nerfs. Il était plus compréhensif. Pas nécessairement plus aimant, mais plus démonstratif en matière d’affection, en tout cas. Il la rassurait beaucoup, inutile de le dire.

Théophile collectionnait les vieux objets. Il avait notamment un vieil appareil photo, qu’il lui prêta. Avec cet appareil, la nièce, ravie, commença sa folie photographique, prenant systématiquement tout en photo : Le boucher, le parc, le chien, le ciel, sa famille plus ou moins consentante, La grille du cimetière, en fait, tout ce qui lui tombait sous le nez. Pour ce qui était du développement, ça ne posa qu’un temps problème. Les appareils photo étant rares en cette époque, les gens qui vous les développe aussi. C’est pourquoi, se montrant, pour une fois, assez tolérant, le père, qui était en bonne situation financière, fit construire sa petite chambre noire personnelle, ce qui mit quand même quelque temps. Mais les passions réelles, ça dure. Ça ne s’arrête pas comme ça, sinon, ce n’est plus une passion, c’est un coup de tête.
A ses huit ans, on lui acheta un tout nouvel appareil, de meilleure qualité que l’autre, mais tout aussi daté. Pourquoi seulement de vieux appareils ? Eh bien, Gaby aimait bien, voilà tout.
Sa mère et Théo se félicitaient de savoir qu’elle avait enfin trouvé « son truc ». Pour le géniteur, c’était plus mitigé… Sa fille, sa fille unique n’allait quand même pas faire QUE ça dans sa vie, tout de même ? Il y avait sûrement mieux à faire, ou au moins, qu’elle commence des études avancées et longues, pour avoir un bon métier ? Lui n’allait pas être éternellement là pour lui faire à manger…
C’est ce qu’il lui fit remarquer durant un voyage à Dranig, petite ville côtière, un des rares endroits où on profitait pleinement du soleil. Visiblement, elle, naïve, pensait vraiment pouvoir vivre en prenant des photos… Ce qui lui valut quelques gifles.
Mais naturellement, de suite, étant mécontent, l’oncle Théophile commença à se battre avec son cher grand frère. Une bagarre qui dura un certain temps, mais, même une fois les autochtones séparés, on ne voyait guère qui aurait gagné si on les avait laissés. Mais la réponse importe peu, puisque de toutes façons, le tenancier du bar le plus proche, un boucher et un médecin qui traînaient arrivèrent pour éviter un massacre réciproque, sous les yeux de Gaby et de sa mère, toutes deux plutôt horrifiées.
La situation devint de plus en plus difficile, car Alfred commençait à devenir paranoïaque dès qu’il s’agissait de Théophile. Sitôt ce dernier à proximité de la fille ou de la mère, le père, automatiquement, commençait à devenir plutôt suspicieux. C’est pourquoi, quand il le voyait avec l’une ou l’autre, il se mettait juste à côté.
Les bagarres continuèrent donc entre les deux hommes. Ajoutez à cela les insultes de ses camarades, et Gaby se sentait toute seule. Sans compter le fait qu’elle n’avait rien de « normal » en elle par rapport aux autres. Les repas, quoiqu’en famille, étaient froids, personne ne parlant en aucune façon, et l’orage grondait à chaque contact visuel entre Théophile et Alfred.

Un jour qu’elle rentrait bien sagement chez elle, à quinze ans tout juste, elle passa, pour une raison qu’elle n’aurait su définir, au zoo. Le zoo de Hargion regroupait essentiellement des animaux qui n’existait plus ou peu à l’état sauvage. Elle s’était assise bien sagement sur un banc, devant une cage où broutaient quelques chevaux, animaux qui ne servaient plus qu’à la boucherie quand ils n’étaient pas en zoo. Elle mangeait gentiment son esquimaux à la vanille, quand un vieux visiteur, habillé comme plusieurs siècle auparavant. Elle semblait être seule à le voir, ce qui était assez étrange. Son chien, qu’elle avait rencontré au détour d’une rue, le regardait cependant, avec ce regard morne et philosophe qu’on toujours les chiens qui somnolent.
Le vieil individu se pencha sur elle avec une telle rapidité, qu’elle s’inquiéta vaguement pour ses reins. Il articula « Akhal-Téké » au creux de son oreille. Un mot qu’elle ne connaissait pas. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle s’apprêta à le demander, se retournant, mais le vieux bonhomme n’était plus là. Se remettant dans sa position précédente, elle aperçut qu’il n’y avait plus de cage. Il n’y avait même plus de banc. Elle était bêtement assise, dans sa robe rouge faite par papa « avec amour », son esquimaux à la main, assise sur un rocher, son chien à ses pieds, devant un château… Un VRAI château, comme celui des nobles !

Animal de compagnie : Un chien marron foncé, Julius


'Vrai nom' : Akhal-Téké [race de cheval]
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