[Quang Toshiba - Elève]

Nom : Toshiba*

Prénom : Quang*

Âge : 15 ans

Sexe : Masculin

Apparence Physique :

Données quantitatives :
Taille : 1 mètre 71 (environ 5 pieds et 8 pouces)
Poids : 56 kg (environ 154 lbs)
Fumeur ? Non.
Buveur ? Très Peu.

Données qualitatives :
Couleur et forme des yeux : Quang est né les yeux noirs, légèrement bridés. Leur particularité est une tache dorée, que l'on apperçoit sur le pourtour de sa pupille droite. Cette tache évoque un espoir qu'il revendique, mais pas de cette façon. En effet, il masque en permanence la noirceur de ses yeux, via des solutions teintées, que lui fournit un droguiste de son village. Cela, dit-il, le rend plus optimiste, moins morne...
Cheveux : Noir de jais, les cheveux de Quang Toshiba sont assez long, et il les porte toujours lachés. Nombre de ses anciens Maîtres auraient voulu qu'il arbore la coiffure traditionnelle, pour plus de commodité, mais le jeune homme ne céda point, et arbore, depuis bien longtemps, cette coupe de cheveux qui, selon ses dires, plait tant aux filles [NDR :XD dsl je savais pas comment finir ^^]
Carrure : Quang est un jeune garçon très athlét que, à la carrure élancée. Parfairtement coordonnée, sa stature filiforme est dû à un entraînement aux arts martiaux, et son teint, basané malgré ses ascendences japonaises, provient de longues heures passées à l'extérieur, torse nu sous un soleil brûlant. Sa musculature est développée et uniforme, et on peut appercevoir ses abdominaux sailler sous ses vêtements.
Forme du visage : Quang a le visage fin, et un nez aquilin. Des sourcils bien tracés et une peau sans impureté, qui soulignent son regard, et pour finir, un menton droit et simple ( le contraire de double^^). Le tout, posée sur un coup ni trop long ni trop court, et ces dames sont comblées !
Style vestimentaire : Quang a deux couleurs de prédilection : le noir, et le blanc. Tout dépend de son humeur : il s'habille couleur neige quand il se sent Ying, couleur mort lorsqu'il se sent Yang. Il porte toujours des vêtements très amples, dans lesquels il est très à l'aise. Son habit préféré, est bien sûr son judogi, qu'il porte dans les dojos.
Autres particulatités : Quang porte en permanence une chaîne en or blanc, qui lui fut offerte par son "père" (NDR : Voir histoire), le jour de sa naissance. Il ne l'a jamais quittée, et s'est juré de ne jamais le faire.


Caractère : Formé par de très longues heures de méditation, Quang est, en règle générale, extrèmement calme, et sa plus grande qualité est de savoir se contrôler quelle que soit la situation. Son éthique morale, est composée de ces maîtres mots :

Citation :

Politesse **
Courage **
Sincérité **
Honneur **
Modestie **
Respect **
Contrôle de soi **
Amitié **

Sa colère, il ne s'en sert que pour être plus fort, et sait la contrôler. Sa maturité, quant à elle, est parfois exaspérente pour son entourage. Quoi qu'il en soit, nulle des actions de Quang ne sera accomplie sans une mûre réflexion, et très peu de choses sauront l'éprouver.
Il entretient d'exellente relation avec les gens, et préfèrera cesser de but en blanc une conversation plutôt que de se mettre en colère avec quelqu'un, quel qu'il soit. Généreux et attentionné envers les personnes qu'il apprécie, son calme ne fait en aucun cas de lui quelqu'un de taciturne. Il parle de façon posée et réfléchie, et aime avoir des interlocuteurs intelligent, avec qui il pourra avoir une conversation qu'il jugera intéressante. Néanmoins, je le répète, nulle personne qui l'aurait abordé, qu'elle soit crétinoïde, ou alors bicéphalique supérieure, ne se verra rejeté par lui.


Histoire :
[Alicia, et les autres qui liront l'histoire, je m'excuse d'avance pour sa longueur, pour une fois j'ai été inspiré... Sorry]
Au matin du 21 juin 1869, au début de l’ère Meiji, dans un petit village du département de Wakayama, quelque part au Japon, et plus précisément dans le château du seigneur Satsuma, retentirent les cris d’un nouveau-né. Nous nous approchâmes de ladite bâtisse, et aperçûmes, dans les cuisines, une femme très jeune, noircie par la chaleur des fourneaux, serrant contre elle un bambin d’une cinquantaine de centimètre, qu’elle venait de mettre au monde. Visiblement éprouvée par l’effort qu’elle avait fourni quelques secondes plus tôt, elle ne fit rien d’autre que d’embrasser son fils –car c’était bien un garçon- des yeux. Celui-ci, braillard, semblait en bonne santé, et attirait l’attention de toutes les créatures présente : deux cuisinières dont l’une avait fait office de sage-femme, le jardinier du palais, un souillon, et une araignée, pétrifié par les miracles de la vie. C’est alors que nous contemplions cette araignée en train de remonter au plafond, que nous entendîmes un cri perçant. C’était la mère, qui était désormais secouée de spasmes violents. Elle eut tout juste le temps de tendre l’enfant à l’employée de cuisine qui semblait être la plus âgée, avant de s’effondrer, raide morte. Voici le premier et dernier contact que le jeune Quang eut avec sa génitrice.
Effarée, la femme à qui, l’enfant était pour l’heure confié, se précipita vers les appartements de son seigneur, frappa quelques coups secs à la porte, et entra précipitamment, sans même attendre une réponse. Elle s’avança, courbée, attendant un ordre de son maître pour se relever, bien que les circonstances ne fussent pas aux politesses. Celui-ci lui ordonna, d’une voix généreuse et forte, à Tahora, car c’était son nom, de se présenter debout. Elle ne se fit pas attendre, et leva un regard ou perçait une déception profonde, liée à une envie de combat, pour le fils de sa défunte meilleure amie. Elle lui fit part de la situation, et le Seigneur, dans un élan de générosité, proposa de devenir le responsable de Quang. La servante, sachant bien que la femme de son interlocuteur venait elle aussi d’accoucher d’un garçon, accepta sur le champ, étant bien conscience qu’en aucun cas, le gamin ne pourrait recevoir meilleure éducation que sous le tutorat de Satsuma. Une fois ces «formalités» remplies, Tahora déposa le bambin dans les bras de son bienfaiteur. Celui-ci, bienveillant, congédia la cuisinière d’un geste de la main, qui sortit de la pièce confiante, et certaine d’avoir honoré du mieux qu’elle eut pût la progéniture de son amie.
En effet, ses prédictions se révélèrent exactes, et Quang grandit, en compagnie d’Ottoka, fils de Satsuma, devint fort, et surtout très intelligent. Passionné par L’histoire de son pays, et notamment celle des samouraïs, il pratiquait le ju jitsu à haut niveau, et s’entraînait de longues heures avec celui qu’il considérait à juste titre comme son frère. Il savait aussi monter à cheval, nager, et pratiquait tout les sports qui lui tombaient sous la main, toujours accompagné d’Ottoka. Leur père ne faisait aucune distinction entre les deux enfants, et Quang put s’épanouir comme il le désirait. Ce fut alors qu‘ils avaient tout deux dix ans, que le premier événement mémorable de leur vie se produisit : alors qu’ils se rendaient au dojo, situé de l’autre côté du village, ils assistèrent à une altercation entre deux hommes. L’un, très âgé, avait simplement donné un léger coup dans le plexus du second, jeune et puissant, qui le ruait alors de coups, que l’autre se contentait de parer. Ils ne prêtèrent pas attention à ceci, mais quelques jours plus tard, la nouvelle se répandit que l’homme le plus jeune des deux était gravement malade, et que cela était sûrement dû au coup de l’homme avec qui il s’était battu. Cela intrigua fort les deux jeunes garçons, qui décidèrent de rendre visite à ce bonhomme, qui vivait reclus à l’orée de la forêt bordant le village.
Ils s’y rendirent donc le lendemain, et furent accueillis chaleureusement, par l’homme que les ans n’avaient pas épargné. Il leur offrit un thé, qu’il déclinèrent pour une quelconque peur d’empoisonnement, et s’assirent en tailleur, autour d’une table basse. Le vieil homme, aussi étrange que cela puisse paraître, savait en quoi constituait leur visite. Sans détour, il leur expliqua qu’il était un samouraï, qu’il avait usé d’un coup secret contre son adversaire et qu’il se livrait à eux car il allait bientôt mourir, et que son secret devait être transmis. « C’est vous, dit-il, que j’attends depuis maintenant plusieurs années. Acceptez-moi comme votre maître, pendant un an et un jour, je vous apprendrais tout ce que je sais. » Bien évidemment, les deux jeunes garçons, fiers comme des paons, et s’empressèrent de rapporter la nouvelle à leur père, qui donna son approbation à la proposition du maître samouraï. Comme convenu, celui-ci leur enseigna sans relâche, les secrets qu’il connaissait. Pendant longtemps, les deux enfants doutèrent des capacités de leur nouveau maître, car, par exemple, celui-ci leur obligeait de rester dans la position du lotus de longues heures durant. Impatients, ils réclamaient toujours un enseignement du combat, qui n’arriva que quand ils ne le demandèrent plus. Celui-ci, fut considérable. En quelques mois seulement, ils surent tout ou presque de l’art des samouraïs. Je me dois de faire ici une ellipse, car tout raconter serait une tache éprouvante, mais je vais, pour que vous vous fassiez une idée, vous raconter une journée de nos deux jeunes compagnons. Celle-ci occupe un long chapitre, c’est pourquoi, pour plus de commodité, je préfère la transcrire en une longue citation :

Citation :

Au loin, un coq chanta gaiement, sans se soucier ni de la grippe aviaire, ni du fait qu’il venait de réveiller un de ses congénères, qui, lui aussi, pour se venger, usa de son organe puissant, qui, à son tour, dérangea un autre gallinacé. C’est par cette symphonie, ô combien moins esthétique qu’une qu’aurait composé Lully, Mozart, ou l’un de leurs collègues, que furent réveillés Ottoka et Quang. Il était près de 5h00, et les deux jeunes garçons se levèrent prestement, puis se vêtirent à la hâte, de manière à être à l’heure chez Maître Sasuke le plus tôt possible. Ils s’y rendirent donc en courant à travers les sentiers battus, et arrivèrent essoufflés devant la porte, sur laquelle était gravé le symbole Ki ; Energie. Maître Sasuke leur avait expliqué ce qu’était l’énergie, et comment puiser dans celle-ci, alors même que l’on croyait ses réserves vides. Avant même qu’ils ne se soient annoncés, la porte s’ouvrit sans bruit sur Maître Sasuke. Ottoka et Quang saluèrent sans un mot, et entrèrent lorsqu’ils y furent invités.
Le trio se dirigea vers la pièce ou le Maître avait accueillit ses deux jeunes élèves la première fois, et il s’installèrent, toujours sans mot dire, autour de la même table basse que celle dont nous avons parlé précédemment. Maître Sasuke leur servit un thé aux herbes de sa confection, qu’ils burent. Au bout d’un long moment, Quang osa enfin lever la tête de sa tasse :
« Senseï, demanda-t-il, chaque jour, nous saluons l’idéogramme Dô, mais pourquoi ? J’en connais la signification que donnent les livres, mais je ne comprends pas…
-Quang, mon enfant, devant un coucher de soleil magnifique, dit-il, un poète sentira s’exalter en lui un lyrisme intense, un musicien entendra des symphonies, un peintre jouira intensément des couleurs, un homme de science fera des observations scientifiques, un philosophe pensera à la destinée humaine, et un paysan observera peut-être le temps qu’il fera demain. Toutes ces réactions sont justes et valables, aucune n’exclut l’autre, et pourtant, bien que le coucher de soleil puisse signifier tout cela, il peut signifier bien d’autres choses aussi et en même temps qu’il les inclut toutes, il les dépasse et finalement, il est ce qu’il est ! De la même façon, l’idéogramme Dô qui est le dénominateur commun de tous les arts martiaux traditionnels, supporte d’innombrables interprétations dont aucune ne contredit les autres. On le traduit généralement par voie. Il y a un nombre illimité de rayons qui conduisent de la circonférence d’une roue à son centre. Mais le centre d’une roue est vide et pourtant sans ce vide, il n’y aurait pas de roue. L’idéogramme Dô est comme le centre de la roue. Il supporte tout, mais ne peut pas être saisi comme un objet. La pensée ne peut pas le prendre dans ses filets… »
Longtemps, Quang regarda son maître, pour essayer de comprendre, de percer ses secrets. Celui-ci souriait, et, au bout d’un moment, se leva. Il désigna la porte d’un geste de la tête, et les deux jeunes enfants sortirent au pas de course.
« Aujourd’hui, juste deux heures » dit simplement le Maître. Mais Ottoka et Quang comprirent. Tous deux, sortirent en courant, et commencèrent le course de deux heures à laquelle leur Senseï les avait attelés. Ils coururent 22km, ce qui, pour des préadolescents de leur âge, est énorme. Néanmoins, ils étaient à peine essoufflés quand ils rentrèrent. Ensuite, ils pénétrèrent dans le dojo, accompagnés de leur maître. Après un cérémonial fastueux, ils s’entraînèrent de très longues heures, chutant, et parant des coups sans cesse. De temps à autre, Maître Sasuke leur ordonnait de changer d’exercice, ou leur apprenait de nouvelles notions, mais il ne parlait guère plus que cela. Ce ne fut que lorsque le soleil déclinait à l’horizon, que le maître dit : « Entraînement fini pour aujourd’hui… »
Extenués, Ottoka et Quang sortirent pour se changer, et rentrèrent chez leur père harassés, mais néanmoins souriants. Une fois rentrés, ils saluèrent leur paternel, mangèrent un repas que leur avait préparé Tahora, la cuisinière qui avait d’abord recueillit Quang, puis allèrent se coucher, se préparant à passer à nouveau une journée du même acabit le lendemain.

A l’issu de cette année d’entraînement, les deux frères sortirent assagis, et enclin à n’importe quelle épreuve physique. Quang, car c’est lui qui nous intéresse, fut envoyé, en vue de sa culture étendue, et sa capacité à réfléchir, à Tenshin Shinyo, une école très renommée, où il eut comme professeur, entre autres, Maître Jigoro Kano. Celui-ci, épaté par les capacités du jeune élève, le pris sous son aile, et peaufina l’enseignement que lui avait dispensé Maître Sasuke. Lorsque, un an plus tard, il inventa le judo, Quang fut l’un de ses initiés, et ajouta le judo, qu’il affectionnait beaucoup, à sa liste de capacités.
Un jour, alors qu’il se promenait au bord d’un lac, un événement très étrange se produisit. Par la suite, il le narrera ainsi :

Citation :

Un beau jour, ou peut-être une nuit, ***
Près d'un lac je m'étais endormi, ***
Quand soudain, semblant crever le ciel, ***
Et venant de nulle part, ***
Surgit un aigle noir, ***
Lentement, les ailes déployées, ***
Lentement, je le vis tournoyer, ***
Près de moi, dans un bruissement d'ailes, ***
Comme tombé du ciel, ***
L'oiseau vint se poser, ***
Il avait les yeux couleur rubis, ***
Et des plumes couleur de la nuit, ***
A son front brillant de mille feux, ***
L'oiseau roi couronné, ***
Portait un diamant bleu, ***
Soudainement, un homme en descendit,
Il s’approcha de moi, moi le tout petit,
Et à l’oreille, me chuchota,
Des mots que je ne compris pas :
« Aigle impérial »
Tout à coup, je fus transporté,
Tous mes sens, ont été réveillés,
Une montagne, au loin j’apercevais,
Et dessus, un château était posé…

(je finis dans un second message, le premier dépasse la limite autorisée -_-")

Résumé de l'histoire : Né d'une cuisinière morte en couche, Quang est élevé par un riche seigneur. Il est, durant un an et un jour, élève d'un grand maître Samuraï. Lorsqu'il a 11 ans, il part étudiuer dans une école prestigieuse du Japon, et y a comme Maître, Jigoro Kano, qui fonde le judo 1 ans après l'arrivée de Quang. Le garçon en est donc l'un des pionniers, et ajoute le judo à la longue liste des arts martiaux qu'il pratique.


Vrai nom' : Aigle impérial

Notes :
* Quang joue souvent des ses initiales pour flirter : QT, soit, prononcé à l'anglaise : Cutie, qui se rapproche beaucoup de l'adjectif "cute" : mignon.
** Code moral du Judo
*** L'aigle noir, Barbara

Voilà, j'ai enfin fini ! ^^

(enfin, je rajouterais peut-être des trucs sur ce qu'il s'est passé à Tenshin Shinyo, par exemple sa première copine etc... mais là je fais une overdose ^^)

Bravo ! ^^ Et merci