besoin de sortir

Kalyta arriva dans le parc, violon en main. La jeune fille sourit à la brise fraiche sur son visage et s'assit près des fleurs.

*alors que vais je jouer?*

Elle réfléchit une minute puis commença une balade engageante, qui donnait l'image d'une personne qui fuyait sans savoir ou aller. Quelqu'un qui avance, recule, hésite.

Florian trainait par la, en méditant. il vit en entendit la jeune fille jouer merveilleusement bien. il lui semblait avoir deja entendu ce genre d'instrument.

-tiens, tu joue du violon? Tristan aussi, je crois. Vous allez bien vous entendre...

La chanson faisait penser a une marche solitaire, hésitante. Il resta la a l'écouter jouer, et la fille continua sans écouter Florian.

Kalyta ignora le garçon jusqu'a la fin de sa mélodie. Celle ci finissait d'un coup, net, comme une cassure. Le personnage était mort dans l'hésitaiton.

"c'est qui tristan?"

Elle parla sur un ton neutre, son regard dans le sien. Kaly ne pensa pas à le saluer, elle n'aimait pas les autres quand il n'avait rien à lui offrire.

Florian fut étonné de sa réaction. Il recula de quelques pas, croyant que la fille allait lui jeter son violon a la figure.

"Tristan, c'est un autre élève ici. Le seul garcon, a part moi..."

Cette idée semblait soudain avoir fait ressurgir la jeune fille. Il lui dit sincérement :

"ah, désolé, il est deja prit...."

"ça je m'en moque, il est prit? je vois bien le genre de garçon que c'est alors...mais je m'en fous. C'est un musicien, il doit avoir des partitions, stupide ou pas"

Kalyta avait une manière de parler très franche. Elle disait tout ce qu'elle pensait, elle n'aimait pas les faux semblants.

"euh...oui, je pense qu'il pourrait t'en donner..."

Florian ne comprenait pas bien. A peine kalyta était arrivée qu'elle jugeait les gens sans les connaitre.

"Tu sais, tristan est très gentil..."

*Il faut etre gentil avec elle ou la frapper pour qu'elle comprenne?*

Sourit. même si ce garçon ne l'interressait pas et que le faire fuir ne marchait pas autand tenter de prendre le bon coté des choses: il passe le temps

"oui, désolée de mettre emportée"

Elle ne paraissait absolument pas désolée

"bon, passe sa main dans son cou en cherchant quoi dire, tu t'appelle comment? je te parle mais je ne sais même pas ton nom"

Lui sourit d'un air quelque peu génée